Nano-plaquage, le processus

La matière du départ

La matière qu’on peut utiliser au départ est, par exemple, un simple fil de cuivre. Le cuivre est utilisé dans la plupart des dispositifs du Plasma, car le Cu est un élément très important sur notre planète.

Les atomes de cuivre en fil sont très peu chargés, par conséquent ils se repoussent très peu, ils se placent alors très proches l’un de l’autre.

On utilise un fil de cuivre pour transporter l’énergie électrique. Cela se fait par vibration d’électrons. Un courant électrique fait vibrer un électron qui transmet sa vibration à l’électron voisin – comme dans le berceau de Newton sur l’image à droite. Mais dans cette manière de transférer de l’énergie, il y a beaucoup de perte.

Les couches nano

Les atomes dans le cuivre sont positionnés très proches, très denses, car la force gravitationnelle est plus grande que la force magnétique. Le nano-plaquage augmente le champ magnétique des particules, ce qui fait que les particules se repoussent. Elles doivent alors trouver une nouvelle position les unes par rapport aux autres, ainsi que par rapport à sa base matérielle (fil de cuivre). Ce repositionnement va donc créer une distance plus grande entre elles.

Et ces espaces sont importants. L’agrandissement des espaces a deux effets :

  1. Les particules sont trop espacées pour que la transmission de la vibration (berceau de Newton) puisse se faire – cela a comme conséquence que les couches nano ne sont plus conductrices d’électricité, mais se comportent comme un isolant.

  2. Les particules sont assez espacées pour permettre à l’énergie ambiante (Plasma) de passer à travers les couches nano, entre les particules nano presque sans résistance.  Cela a comme conséquence que les couches nano deviennent supraconductrices pour le Plasma. Ces espaces constituent les conduits par lesquels le plasma ambiant peut passer.


Les particules des couches-nano se positionnent entre elles telles des aimants, par leurs champs gravitationnels et magnétiques. Bien qu’une fois que les aimants ont trouvé leur position d’équilibre, les particules ne semblent plus bouger; mais en réalité il n’y a rien de statique : les champs sont continuellement émis et en interaction afin de maintenir une distance suffisante. Leur positionnement est alors dynamique.

Les distances entre les couches-nano ne sont pas uniformes; elles changent par les Plasma qui passent. Dans l’image ci-haut, les boules de couleurs entre les boules grises  sont les espaces entre les nano particules qui constituent une capacitance  : ceux-ci peuvent  »emmagasiner » et contenir des champs, des potentiels énergétiques et des paquets d’information. Comme des contenants, ils interagissent à leur tour également avec tous les champs plasmiques et magnétiques de l’environnement. Parmi toutes ces interactions, les champs ayant une force similaire avec le  »contenant » se sentent attirés et se lient à lui.

Ces couches nano absorbent tous les champs magnétiques de l’environnement. Elles apparaissent noires car elles absorbent également le spectre de la lumière visible.
Quand on parle des couches nano, on ne parle pas d’une seule couche. Dans le processus du nano-plaquage se forment entre 30 000 et 50 000 couches individuelles; ce qui représente une épaisseur de 0.000 05m ou 0.05mm.

Et il est important de comprendre que les couches nano ne sont pas bi- mais tri-dimensionnelles.

Cette animation du plaquage nano (sous-titré en français sur youtube) explique visuellement ce que nous venons d’apprendre.